Arrivés sur les chapeaux de roue à Tjapukai, juste à temps pour la seule et unique visite guidée de la journée. Nous nous faisons peindre le visage pour être en immersion. La visite commence par des explications historiques avec un mix videos/spectacles. Elle continue avec une démonstration de didgeridoo au rythme duquel s’enchainent cérémonies et danses auxquelles nous participons.

Nous découvrons également les fruits consommés par les tribus natives de la région de Cairns, cueillis par les femmes qui savent également en ôter le poison. Les hommes, eux, s’occupent de la chasse en utilisant entre autres des boomerangs et des sagaies. Nous nous adonnons à quelques lancers (2 chacun) au cours d’un (très) rapide entrainement.

 

On note que dans la culture aborigène, la séparation des tâches entre les hommes et les femmes est très marquée. C’est le « men or women business »

L’option « pack creation » que nous avons choisie nous donne l’opportunité de peindre nos propres boomerangs souvenir. Après 1h30 à exercer nos talents de peintres, voici le résultat :

Avec le temps qui défile, et pris par l’envie de bien faire, nous retrouvons les derniers sur place (accompagnés d’un autre couple). Le petit bout de femme (1,60m 40kg), qui encadrait l’atelier création, jusqu’ici plutôt silencieuse, nous propose alors une visite personnalisée que nous acceptons et qui illumine son regard.

Elle nous emmène alors sur le terrain du lancer de boomerangs, et nous prodigue des conseils avisés personnalisés pour nous améliorer. Au bout d’une dizaine de lancers, notre boomerang revient à nous, tout en étant encore loin du niveau de cette petite dame aborigène. Une vingtaine de lancers plus tard, notre geste n’est toujours pas parfait, (sans dec’), et la Géraldine (big up Michel) nous offre un boomerang pour nous entraîner, je cite, « quotidiennement ».

Comme si nous mettre une raclée au lancer de boomerang ne suffisait pas, elle nous fait repasser au lancer de sagaie, avec à la clé une nouvelle démonstration de sa supériorité.

L’exercice est assez dur, nous réussissons à toucher les grosses cibles assez proches, mais il nous est impossible de planter notre sagaie dans un tronc de bananier un peu plus éloigné.

Tant pis pour notre ego, nous compensons par de la nourriture (coucou Emma) aborigène toujours. Nous goûtons alors les fruits des forêts primaires précédemment visitées.Ces dégustations et surtout la visite privée étaient la parfaite cerise sur le gâteau de cette belle journée en « aborigénie ».